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Les métiers disparus

Le métier de rémouleur a disparu. Peu de jeunes savent encore en quoi consistait ce métier. C’était un personnage qui allait de village en village avec sa grande meule en pierre actionnée par des pédales qui servait à aiguiser toutes sorte d’outils en métal : ciseaux, couteaux et cetera. Ce métier n’existe plus.


Il en est de même pour le charron, personnage important du village qui fabriquait les roues des charrettes. Pourquoi irait-on fabriquer des roues de charrette à notre époque ?
 Le métier de vendeur de journaux dans les rues, idem, il a aussi disparu.


Le métier d’homme-sandwich, lui aussi a disparu.


La liste des métiers qui ont ainsi disparu est longue, très longue. A chaque fois pour la personne qui a perdu son emploi parce que sa fonction était devenue inutile ce fut un drame humain. Mais peut-on et doit-on lutter contre le progrès pour sauver quelques emplois ?

À chaque fois qu’un chef de gouvernement prend des décisions et que ces décisions sont bonnes pour l’avenir du pays, il y aura forcément des effets collatéraux.


Un chef d’État doit raisonner non pas à l’utilité d’une décision vis-à-vis de chaque citoyen individuellement, mais collectivement. Il doit choisir une voie sans état d’âme, juste parce que c’est celle qu’il faut suivre pour que le pays se développe. Malheureusement, en démocratie, quelqu’un qui choisit la bonne voie va forcément faire des mécontents. Et à chaque décision qu’il va prendre, excellente pour l’ensemble des citoyens, une faible partie de la population sera lésée et sera donc mécontente. En cumulant, de législation en modification, de plus en plus de personnes mécontentes, le dirigeant ne sera pas réélu parce que chaque personne verra la pierre d’achoppement par laquelle il a été lésé même si cette pierre est toute petite. Il ne va pas voir l’ensemble du tableau, les avantages pour l’ensemble du pays mais uniquement sa situation individuelle. C’est un des défauts de la démocratie.

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