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Le travail pour la collectivité

L’homme est un animal grégaire, cet aspect se révèle dans les stades, dans les spectacles, dans les manifestations de foule. Il y a chez l’être humain un véritable plaisir à être ensemble, à effectuer un travail en commun dans un même but.


Il y a aussi chez l’être humain, chez tout être humain, même les pires, un plaisir à faire les choses bien, selon les règles, voire chez les meilleurs d’entre eux à faire le bien ou comme disent les chrétiens à venir en aide à son prochain. Songez à ces petites frappes capables de tuer ou de violer mais qui respectent la hiérarchie et les règles de leur gang.


En sus, pour la survie de l’espèce, chaque individu a été doté d’un instinct de protection de sa personne.


L’ensemble de ces instincts fournit les bases du comportement de l’être humain.


L’éducation devra se faire dans le sens du développement des aspects de l’individu qui sont utiles à la collectivité, et en retour cette collectivité ensuite viendra protéger l’individu. La période où les hommes se trouvaient seuls face à une nature hostile et étaient obligés de défendre dents et ongles leur vie est révolue depuis longtemps. Cet instinct individualiste est toujours utile en cas d’urgence mais point n’est besoin de développer ce penchant naturel car il va à l’inverse du développement d’un sens collectif.


Une personne bien éduquée va ressentir une valorisation à travailler pour la collectivité, à apporter sa petite pierre personnelle à l’édifice de la communauté. Une personne mal éduquée va au contraire être très individualiste et travailler au minimum nécessaire pour avoir son salaire, sans rechercher aucune satisfaction morale dans son travail.


L’éducation des enfants doit absolument mettre l’accent sur cet aspect collectif, sur la valeur qu’il y a à bien accomplir son travail et un travail bien accompli devra toujours être valorisé par la structure sociale dans laquelle s’insère l’individu, qu’il s’agisse d’une administration ou qu’il s’agisse d’une entreprise.


Il faudra à l’opposé faire la chasse à tout ce qui nuit à la collectivité.


Netflix par exemple, comment un outil de loisir aussi prodigieux peut-il nuire à la collectivité ? C’est très simple, autrefois une série était vue souvent une fois par semaine, par exemple Columbo. Les gens attendaient le mercredi soir pour voir leur série préférée, y prenaient un grand plaisir et allaient se coucher. Après, le lendemain, frais et dispos, ils allaient au travail.


Avec Netflix, c’est différent vous pouvez commencer une série, Columbo, Monk et cetera, et cetera, voir un épisode, y prendre énormément de plaisir, voir un autre épisode et prendre encore plus de plaisir, voir encore un autre épisode et finalement passer quasiment la nuit entière jusqu’à ce que les yeux ne puissent plus tenir ouverts à force de voir une série épisode après épisode. Le lendemain, au travail, la personne est totalement inefficace. Si cette personne rentre chez elle et recommence parce qu’elle n’a pas pu finir toute la série, c’est une catastrophe pour la collectivité. Imaginez ce genre de phénomène répété à l’infini sur l’ensemble de la population.


Pour obtenir à nouveau les 30 glorieuses en France, avoir un pays compétitif économiquement parlant par rapport à d’autres où les gens travaillent, il faut que les Français travaillent avec acharnement, d’arrache-pied pour conserver leur niveau de vie et l’augmenter, c’est le travail et les compétences individuelles qui font la qualité d’un pays.


Netflix est une drogue douce, il est encore possible une fois fatigué ou une fois lassé de s’en arracher et de repartir dans la vie réelle, avec ses difficultés et ses joies réelles : tous les rapports humains.


Les drogues dures comme la morphine et l’héroïne la cocaïne doivent être l’objet d’une lutte de tous les instants, elles doivent faire l’objet d’une éducation des enfants dès le plus jeune âge comme rejet de cette solution, avec un mépris pour ce qu’on appelle des paradis artificiels, car ces paradis artificiels entraînent toujours la dégradation des individus mais pas seulement. S’il s’agissait seulement de la dégradation de l’individu ce serait un coût pour la sécurité sociale, pour l’entretien de ces personnes mais à partir d’un certain niveau les drogués le sont tellement qu’ils sont une nuisance pour la société puisqu’ils font n’importe quoi pour avoir de l’argent pour se payer leur dose.


Il n’y a pas à légaliser les drogues même les douces car elles sont toujours une voie ouverte vers les drogues dures. Toujours pareil, la solution est l’éducation. Il faut conditionner les enfants à un rejet de la drogue, quelle qu’elle soit.

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