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L’argent facile

Dans la société actuelle, nous cultivons la recherche de l’argent facile : le placement miraculeux qui pourrait rapporter à quelqu’un de quoi vivre sans travailler. Bien évidemment cela fait rêver tout le monde en oubliant totalement le plaisir du travail bien accompli, le plaisir de la création, le plaisir de rendre service aux autres. Il est bien normal que le risque pris en investissant de l’argent soit rémunéré mais au-delà d’une certaine rentabilité, il ne s’agit plus d’une juste rémunération mais d’une spéculation or la spéculation est toujours un vol de travail.

Car comment spécule-t-on ? Il suffit de s’installer en intermédiaire dans une transaction et de détourner une partie de l’argent de la transaction pour soi-même.


L’autre façon d’avoir de l’argent facile c’est de faire travailler quelqu’un pour soi. Donner un travail à quelqu’un qui a besoin de gagner sa vie pour vivre c’est quelque chose d’honorable, d’exploiter quelqu’un pour un salaire de misère ça l’est beaucoup moins.


Cela nous entraîne à la réflexion : quelle est la valeur du travail ? Un ouvrier qui travaille en usine à la chaîne, car cela existe encore, souffre de son travail, beaucoup plus que quelqu’un par exemple qui travaille dans un bureau. Quelle est la valeur de l’activité de la personne qui travaille à la chaîne durement par rapport à celle de la personne qui travaille dans un bureau moins durement ?


Il y a bien évidemment la loi de l’offre et de la demande, un employé non qualifié est plus facile à trouver qu’un employé très diplômé, la valeur n’est pas la même évidemment. Quoique en Union soviétique un médecin de base gagnait à peine un peu plus que le salaire d’un ouvrier ; après tout un médecin ne fait-il pas ce métier par vocation ? Il le fait par envie de venir en aide à autrui, de soulager les souffrances et non pas vocation financière ou de gloire personnelle.


Vaste débat qui n’a sans doute pas encore fini de faire couler de l’encre. Cependant sans entrer dans des profondeurs de débat, d’immenses différences de salaire comme de 1 à 10 000 sont-elles justifiées ?

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