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La carotte et le bâton

Il est dommage que tous les êtres humains ne fonctionnent pas comme les grands philosophes avec spontanément l’envie de s’améliorer, la capacité de compassion, de ne pas mettre le Dieu argent au-dessus de tout, qu’ils soient incapables de faire souffrir ou de torturer les autres.


Les hommes étant ce qu’ils sont, ils fonctionnent avec la carotte et le bâton. Il semblerait que même les grands philosophes sont un peu ainsi mais pour eux la carotte et le bâton ne sont pas de même nature que pour les autres. Que cette carotte soit un bien spirituel ou matériel, l’homme a besoin d’un objectif, d’un but devant lui et de quelque chose derrière lui qui lui donne envie d’avancer, que ce soit l’envie d’avoir une plus belle voiture que le voisin ou l’envie de s’améliorer.

En ce qui concerne le bâton, nous en manquons cruellement dans notre société. Chaque délit doit être puni, sanctionné  sévèrement.


Dupont-Aignan lors d’une interview a parlé du système carcéral des Pays-Bas, leurs prisons étaient surchargées comme les nôtres. Ils ont choisi de punir sévèrement de peines courtes mais systématiques. Leurs prisons se sont vidées. Il suffit que quelqu’un goûte au milieu carcéral pour ne plus avoir envie d’y retourner. Ce milieu carcéral, pour autant, doit être punitif et les prisons modernes avec salle de musculation et cetera ne sont pas un exemple de système répressif.


Les individus sont tous différents, certains fonctionnent plus avec la carotte, d’autres plus avec le bâton, et cette tendance peut s’inverser en fonction des circonstances.


L’éducation nationale, malheureusement, a oublié à la fois la carotte et le bâton. Le bâton ça peut être le redoublement, l’expulsion d’un établissement, la carotte, le passage en année supérieure, le passage dans une classe d’élite permettant d’accéder à un meilleur métier, un meilleur salaire.


Dans le milieu professionnel le bâton ça peut-être le licenciement, la carotte un meilleur salaire, de meilleures conditions de travail, et tout cela en fonction de l’efficacité de l’employé, de son dévouement au travail. Le chef d’entreprise doit se comporter envers l’ensemble de ses employés comme un bon père de famille : compréhension, compassion, justesse, cela doit être une personne ayant de l’autorité, une autorité reconnue par l’ensemble des employés, cela forme ainsi une machine bien huilée.


Actuellement, en ce qui concerne le licenciement, pour les petits salaires, il n’y a aucun risque. Il y a le chômage, le RSA, les HLM, les restos du cœur. Non seulement le licenciement n’est plus un risque mais il est même parfois plus intéressant de ne pas travailler. Le licenciement doit redevenir un risque, c’est une nécessité pour que la frange de la population qui n’a pas au fond d’elle-même le sens du devoir, le sens du travail bien accompli, ait un bâton derrière elle pour que le travail soit bien accompli et pour mériter son salaire.


Tout travail mérite salaire, mais tout salaire doit être mérité !


Le chômage, le RSA, c’est bien, c’est social mais avec obligation de deux jours par semaine de travaux d’utilité collective. Ce ne sont ni des vacances, ni un dû. Il y a des travailleurs et des contribuables qui payent pour ça ! Du point de vue économique, toutes ces sommes données entraînent selon l’angle sous lequel on analyse, soit des salaire qui stagnent, soit un surcoût des produits manufacturés et donc une baisse de la compétitivité internationale. Nous sommes tous dans le même bateau, s’il y a des resquilleurs, ce sont les autres qui travaillent et payent pour eux !

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