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Parité – Équité

Notre société est très à cheval sur les notions d’équité, de justice, de droit.

Les devoirs et le sens pratique ont été oubliés face à la dérive d’un maximum de bien pensant.

Durant des siècles la position des femmes dans la société a été quasi inexistante. Pourquoi quasi ? Tout simplement parce que, malgré tout, le passé est plein de femmes exceptionnelles qui ont marqué notre Histoire.

Fort heureusement, les femmes de notre société ont acquis une grande indépendance. Cependant, un désir d’égalité idéalisée a engendré une aberration : la parité. 

Imaginons une assemblée de dix personnes, cette assemblée à une fonction, qu’elle soit pratique ou administrative. Pour qu’elle fonctionne bien, il faut que les postes soient attribués aux personnes les plus compétentes. Avec le système de parité homme/femme, il faudra obligatoirement cinq hommes et cinq femmes.

Supposons que nous trouvions sept femmes très compétentes dans le domaine concerné et seulement trois hommes, où se trouve la justification de mettre deux hommes incompétents et de refuser deux femmes compétentes pour obtenir une assemblée paritaire ? La réciproque est aussi vraie.

Allons plus loin, pourquoi ne prendre en compte que l’aspect sexuel ? Qu’en est-il de la représentation des chrétiens, des musulmans, des juifs, des personnes obèses, des malades, des personnes âgées, des jeunes, des petits, des grands, des blonds, des bruns,  des caucasiens, des noirs, des asiatiques, etc. Comment concilier tous ces aspects de la société au sein d’une assemblée de seulement dix personnes ? Pourquoi ne considérer qu’un aspect alors que dans la liste citée plus haut, non limitative, il y en a beaucoup d’autres à prendre en compte. Donc, dans cette assemblée il faudra autant de femmes que d’hommes, autant d’athées que de juifs, chrétiens et musulmans. Oui mais comment ? Proportionnellement par rapport à la taille de l’assemblée bien que la proportion soit différente au sein de la population ? Vous voyez bien que cela tourne à l’absurde.

C’est la même chose pour les places réservées dans les grandes écoles à des personnes issues des banlieues. Les grandes écoles sont-elles le reflet exact des disparités de la population ou sont-elles le fruit de la sélection des meilleurs cerveaux sans aucun tri ?

Dans ce cas, pourquoi un jeune issu des banlieues peu compétent passerait-il devant un autre plus compétent ? Si le jeune issu de banlieue est compétent, il n’a besoin d’aucun coup de pouce de la société, il entrera dans la grande école sans problème… ou non ; c’est là qu’il pourrait y avoir un problème. Il faut une égalité de chances absolue pour tous les citoyens, s’il y a une ségrégation quelle qu’elle soit, c’est contre elle qu’il faut lutter et non pas mettre des quotas ou des parités.

En conclusion, seules les compétences et l’envie de donner de son temps et de son énergie comptent.

À quelques exceptions prêt, la parité homme/femme est une absurdité. Si les femmes en tant que telles veulent être représentées à l’Assemblée nationale ou au Sénat qu’elles agissent en conséquence ! Ayant le droit droit de vote, elles n’ont qu’à voter pour les personnes du même sexe qu’elles. Si ce n’est pas le cas il n’y a aucune raison de forcer cette situation.

Par contre, l’égalité de chances, cela a de l’importance. Si pour une élection la structure administrative privilégie un sexe plutôt que l’autre, contre cela il faut lutter. 

Dans ce qui précède, nous mettons en exergue le côté pragmatique, il n’y a aucune raison d’opposer les différents membres d’une société entre eux, au contraire. Il faudra toujours rechercher ce qui rassemble plutôt que ce qui divise. Dans la situation actuelle, il est à déplorer que nous entendions autour de nous toujours la mise en opposition, le conflit :  homme/femme,  chrétien/musulman, riche/pauvre, et cetera.

Au niveau de l’Europe c’est pareil, un allemand restera allemand, idem pour les français, les italiens, les polonais, etc. L’Europe a des diversités, c’est une richesse mais nous avons aussi un passé commun, une culture commune. Il faut toujours chercher ce qui rassemble.

Il faut cultiver la reconnaissance et l’acceptation des différences, apprendre à accepter l’autre tel qu’il est. La différence est une richesse et non un obstacle.