Les droits ne vont jamais sans des devoirs. Lorsque la déclaration des droits de l’homme et du citoyen a été faite en 1789 il n’était pas besoin de faire référence à des devoirs parce que chaque Français était en principe écrasé de devoirs, plus il était pauvre plus il avait de devoirs et surtout il n’avait aucun droit.
La déclaration des droits de l’homme et du citoyen à créé un contrepoids à cela mais à aucun moment il n’y est mentionné que le fait d’avoir des droits supprime les devoirs.
Je viens de lire le texte concernant les droits des enfants, ce texte me semble assez ridicule, celui précité plus haut contient déjà tout. Il n’y est pas fait de différence entre enfants et adultes, ce texte s’applique à tout le monde.
C’est un peu la même chose pour les droits de l’homme étendus, certaines personnes se sont senties obligées de redécorer ou de laisser leur trace indélébile dans le document de 1789 mais tout y était déjà, il n’y avait aucun besoin de changement.
Actuellement en ce qui concerne les enfants, dans leur éducation, il est fait une très grande part à leurs droits et malheureusement jamais à leur devoirs.
Il y a quelque temps j’ai eu un père avec sa fille invités chez moi, il a donné un ordre simple à sa fille. Il devait partir assez rapidement, il était pressé et la jeune fille a répondu : ”Attention, tu n’as pas d’ordre à me donner parce que j’ai les droits des enfants pour me protéger.” Je n’ai pas pu me retenir devant l’outrecuidance de cette jeune fille pour un ordre somme toute très basique. Je lui ai dit qu’elle n’avait aucun droit, le seul droit qu’elle avait c’était d’obéir à ses parents dans la mesure où ses parents sont des personnes honorables.
Une bonne éducation est celle où les enfants ont des limites nettes, strictes. Ils vont retrouver ces mêmes limites à l’âge adulte avec la police ou la gendarmerie pour représentants de ces limites.
J’ai été bien éduqué, même à mon âge, quand je vois un policier ou un gendarme j’ai une crainte au fond de moi. Crainte respectueuse, raisonnée et raisonnable, mais elle y est.
Les enfants qui n’ont pas de limite n’en auront pas plus à l’âge adulte et comment faire respecter des limites si les parents n’ont plus aucun moyen d’exercer leur autorité. Il faut bien faire la différence entre un enfant martyr et un enfant bien éduqué qui s’est reçu une ou deux gifles dans son enfance, bien méritées et surtout pas données par défoulement mais dans un but éducatif. Dans le supermarché bien souvent en face d’un enfant hurlant : “Je veux ça, des bonbons !” et qui pique une crise, j’ai souvent eu envie de dire aux parents : ”Ne vous inquiétez pas, je vais lui foutre une baffe et vous ne vous en sentirez pas coupables mais ça va lui faire un bien immense, il connaîtra les limites du comportement en public.”
Il est des punitions morales bien plus graves que les punitions physiques, ces dernières peuvent même être une marque d’amour, d’affection, d’attention, au moins elles prouvent que les parents ne sont pas permissifs et qu’ils ont à cœur de bien éduquer leur enfant. Chacun de mes enfants a reçu une gifle, une seule au bon moment, j’aurais préféré l’éviter mais ce fut ainsi.
Un enfant est comme un ordinateur, par moment il peut planter. C’est-à-dire qu’il se met à hurler et ne sait plus la raison de son hurlement. Les canaux de communication vers son cerveau sont tous bloqués, il n’entend rien, il ne sent rien, ne réagit pas autrement que par pousser un hurlement. Pour couper ce cercle vicieux une légère gifle, une frappe sur les fesses ou un verre d’eau froide jeté à la figure peuvent-être salutaires. Et tant que ce genre d’éducation ne débordera pas de ce genre de limite raisonnable, le public n’aura pas à s’ingérer dans l’éducation que donnent les parents à leurs enfants.
Si un enseignant tire un peu l’oreille, lance une craie ou une éponge à la tête d’un élève dissipé, ce n’est pas d’une grande conséquence et ceci aussi peut être salutaire comme indicateur d’une limite à ne pas franchir avec les enseignants. Comme je l’ai déjà dit, l’être humain fonctionne par deux systèmes : la carotte et le bâton, la récompense et la punition. Une éducation sans aucune punition morale ou physique est une éducation infructueuse. Le raisonnement est une chose, l’expérience personnelle douloureuse en est une autre.
La moindre punition consiste à faire mal à l’enfant. Le mettre au coin, le priver de dessert, de sa console de jeux, de son portable, de sortie, etc. Qu’est-ce que tout cela sinon lui infliger une souffrance, même très minime. Hélas, l’être humain n’apprend jamais aussi bien que par la souffrance. Nous tous, adultes, avons des souvenirs de leçons qui ne se sont marquées en nous qu’après nous être bien brûlés les doigts.
“Quand tu connaîtras ta leçon par cœur, tu pourras aller jouer”, qu’est-ce que la leçon a été apprise vite et bien !
N’oublions tout de même pas l’aphorisme d’Isaac Asimov : “La violence est le dernier refuge de l’incompétence”. Car il y a une différence entre punition et violence, entre enfant s’étant reçu une punition corporelle très légère, exceptionnellement et un enfant battu.
Il est pourtant arrivé à tous les parents d’être incompétents et une très légère intervention physique est préférable à l’absence de limites.