Il est assez rassurant de constater qu’il y a chez la plupart des êtres humains une envie profonde de faire le bien, et une immense satisfaction une fois que cela est accompli. Cependant qu’est-ce que faire le bien ?
Dans le ghetto de Varsovie, tous les matins un nazi après avoir pris son petit déjeuner allait dans la rue et abattait froidement un juif. Il éprouvait une immense satisfaction de cet acte car il était persuadé d’avoir fait une bonne action, conditionné qu’il était par l’idéologie ambiante de la nécessité d’éliminer tous les juifs.
De la même manière, lorsque l’esclavage existait, un maitre prenait un immense plaisir et une immense satisfaction à fouetter lui-même un esclave qui avait mal agi, il était normal de redresser cet être à moitié animal pour le remettre dans le droit chemin.
Les deux exemples précédents sont des extrêmes de ce que peut être dans l’esprit des gens le bien et le mal. Pour nous, éduqués dirons-nous normalement, ces deux exemples précédents représentent le mal absolu et pourtant les personnes ayant agi de la sorte ressentaient une immense satisfaction du devoir accompli.
Il nous faut donc être très prudents dans nos notions de ce qu’est le bien et de ce qu’est le mal. Et c’est d’autant plus vrai dans notre civilisation ou les médias ont une influence tellement importante sur les personnes. Un regard critique est absolument nécessaire pour toutes les informations dont on nous abreuve sur Internet.
Exemple : la voiture électrique. Elle est présentée comme la panacée de la lutte contre le réchauffement climatique. Des tas de questions peuvent se poser, le réchauffement climatique est-il une réalité ? Et la voiture électrique est-elle vraiment une solution idéale ?
Tant s’en faut. La voiture électrique consomme autant de carbone pour sa fabrication et son usage qu’un véhicule diesel jusqu’à une distance de 100 000 km. Et encore, à condition que le chargement de ses batteries soit fait avec une énergie sans émission de carbone comme en France avec l’énergie nucléaire et non comme en Allemagne avec le charbon, le gaz, le pétrole et de manière seulement intermittente avec des énergies renouvelables.
Vous constaterez que, dans le paragraphe précédent, j’ai admis indirectement que l’émission de carbone dans l’atmosphère est négatif car augmentant la température de la planète. Or nous sommes géologiquement parlant dans une période où la concentration en CO2 dans l’air est la plus basse. Allons plus loin, j’ai appris que lorsque la température de la planète était plus élevée que maintenant le Sahara était mieux irrigué.
Partout nous entendons depuis quelques années que la lutte contre l’émission de carbone de l’atmosphère est prioritaire. Mais ce bruit répandu est-il vérité ?
Selon beaucoup d’experts, le réchauffement climatique serait loin d’être catastrophique et la proportion de réchauffement anthropologique faible par rapport au réchauffement naturel de la planète et aux variations cycliques de la température.
Le fait de conditionner les enfants au choix du sexe, de les laisser grandir sans les pousser au travail, au développement personnel, à étudier tout simplement est-il une bonne chose ? Le fait d’envoyer des armes et de l’argent en Ukraine pour aider ces pauvres ukrainiens à lutter contre l’oppression de l’envahisseur russe, fake new ?
Nous avons tous envie de faire le bien, mais un bien immédiat est-il utile à long terme ?
Le fait de ne pas avoir d’autorité avec les enfants, de rechercher leur bonheur immédiat, de faire copain copain avec eux, tout cela aura-t-il un effet positif lorsqu’ils seront adultes ?
Le fait que la France soit une terre d’accueil est très positif, mais doit-on accueillir tous les miséreux de la planète ? Bien évidemment une fois qu’ils sont chez nous il est difficile de les rejeter mais ils vont venir de plus en plus nombreux et la publicité de notre pays comme terre d’accueil, de paradis où tout est gratuit pour les immigrants fait que nous recevrons de plus en plus de personnes en difficulté économique et non en difficulté politique.
Serait-il bien ou mal de fermer nos frontières à l’immigration ? Ne vaudrait-il pas mieux les aider à se développer chez eux plutôt que de les accueillir chez nous ?
Il faut savoir en permanence remettre en cause nos croyances et faire une différence entre faire le bien immédiatement et avoir une action constructive à long terme.
Rien n’est jamais sûr et pérenne et surtout pas nos notions de bien et de mal. Dans toute certitude que nous avons, il faut laisser une petite part au doute.
La terre est-elle plate ? Je suis sur que non à 99,99999999 %, la part du pourquoi pas est quand même de 0,00000001 % !
C’est de cette ouverture d’esprit que doit être capable un dirigeant.