Tout récemment j’ai demandé à un de mes patients de s’exprimer au sujet de la propagande LGBT. Nous étions seuls dans mon cabinet, sans aucun témoin. J’ai pourtant vu dans son regard et dans la pause, une hésitation à répondre. Je lui ai dit alors en tous franchise : “Répondez-moi sans hésitation, il n’est pas question d’homophobie, ou de quoi que ce soit du même genre. Vous avez peur d’exprimer votre opinion et c’est le cas aussi en ce moment pour la majorité des Français. Ils n’osent pas exprimer leur opinion de peur de réprobation.”
Libéré ainsi de toute contrainte à la prise de parole, il me dit qu’effectivement il était gêné et que ça ne lui plaisait absolument pas du tout ce genre de publicité.
Mais dans quel monde vivons-nous, où la majorité n’ose pas exprimer son opinion et où les minorités se font passer pour des oppressés ?
Il y a une différence énorme entre oppresser une minorité et la laisser libre d’agir comme elle l’entend dans le cercle privé.
Nous sommes en démocratie, c’est un choix que nous avons fait en 1789. Depuis, il n’est absolument pas question que les minorités prennent le pouvoir. Le principe de base de la démocratie c’est que la décision de la majorité l’emporte. Malheureusement, de nombreuses fois dans l’histoire, les minorités ont été opprimées. Ce n’est plus le cas et c’est même le contraire. Dans un tribunal, si deux personnes ont commis le même délit, la personne noire va avoir une peine moins importante que la blanche de peur de se faire taxer de racisme, idem pour les LGBT, idem pour les juifs idem idem idem.
Et la majorité dans tout ça ?
Une dictature c’est quand la minorité prend le pouvoir, que ce soit un parti unique ou une simple personne ou un groupe d’individus. Actuellement en France les minorités ont pris le pouvoir. Et il n’appartient qu’à la majorité de montrer que c’est elle qui a le pouvoir, que c’est elle qui agit, que c’est elle qui contrôle. Et la première façon, c’est de retrouver la parole libre, de pouvoir dire franchement ce que l’on pense sans avoir peur de la réprobation des gens bien pensants.