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Europe et monopoles

Les États-Unis sont une fédération et un pays, ils ont une armée commune, une police commune (FBI), une administration commune et une partie des impôts commune.

Chapeautant tout cela, ils ont une administration commune et un Président. Par rapport à cela l’Europe n’a rien, ce n’est même pas une fédération, c’est une multitude de pays rassemblés autour d’une monnaie commune et une zone de libre échange économique. Pas de politique économique commune, pas d’administration commune, pas de Président. Bref, l’Europe internationalement parlant n’existe pas malgré ce que voudraient faire croire madame van der Leyen et monsieur Macron. 

Aux États-Unis, il y a la loi anti-trust faite pour éviter le développement de monopoles afin que les habitants n’aient pas à faire face à des prix excessifs, à un abus de position dominante.

L’Europe a voulu faire pareil, nous avons une organisation qui lutte un maximum contre les monopoles. Mais quand on parle de monopole aux États-Unis il s’agit d’entreprises qui couvrent l’ensemble du pays. Or en Europe, il s’agit de petits pays et l’analyse de monopole se fait au niveau de chacun des pays. Ceci est un obstacle majeur au développement de super entreprises européennes capables de damer le pion aux entreprises états-uniennes.

Non seulement cela mais encore la notion européenne de monopole est capable de détruire des entreprises prometteuses au niveau européen mais monopolistiques au niveau local. 

Prenons un exemple français criant :  EDF. 

Cette entreprise était un monopole d’État, ayant une activité nucléaire importante et un certain impact au niveau européen et international. Au nom de la lutte contre les monopoles, la France a été obligée de créer des pseudo entreprises concurrentielles. C’est-à-dire qu’EDF a été obligée de vendre à perte de l’électricité à des entreprises créées de toutes pièces qui la revendaient moins cher qu’EDF.  Un tel système ne peut que faire couler l’entreprise, la vente à perte n’a jamais permis de développer quoi que ce soit. 

En outre un monopole n’est gênant que s’il vend très cher un produit sans contrepartie. Un monopole qui vend un produit cher et qui se sert de ses bénéfices pour fabriquer des produits de qualité, durables, non polluants est au contraire un avantage par rapport à une multitude de petites entreprises qui se font la concurrence, qui pratiquent des prix à la baisse avec automatiquement une baisse de qualité, souvent accompagnée d’une baisse du service après-vente. Il n’y a pas de miracle, quand c’est moins cher il y a toujours une raison. Le problème actuellement c’est qu’il est difficile pour le consommateur de faire une différence entre deux produits par le prix. Comment savoir si c’est un produit cher de qualité, un produit de qualité bon marché parce qu’il est fabriqué dans un pays en voie de développement ou un produit carrément de mauvaise qualité cher sans justification. Mais cela est un autre sujet de discussion.

Quoi qu’il en soit, le monopole peut avoir un intérêt par la baisse des prix de fabrication due à la concentration de la production, à condition que cette entreprise soit encadrée par des règlements édictés par l’État fédéral ou local.

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