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Le passager clandestin, c’est du vol

Le passager clandestin en économie c’est la personne qui profite d’un service sans participer financièrement ou matériellement à son élaboration. Par exemple, les personnes qui vont sur Wikipédia sans jamais faire un don sont des passagers clandestins.

La lutte contre les passagers clandestins doit être une priorité de l’État, il faut que l’ensemble des citoyens soit poussé à évoluer vers une haute moralité, c’est la qualité de chaque citoyen d’un État qui fera la force de cet État. 

Nous sommes tous dans le même bateau, s’il a des rameurs qui ne travaillent pas c’est le bateau d’à côté qui va gagner et en matière d’économie un bateau qui gagne peut facilement couler l’autre.

Attention, il ne faut pas confondre une personne en faisant le moins que possible tout en laissant travailler les autres à sa place avec une personne utilisant ton son cerveau pour faire le même travail en minimum de temps. C’est pour cela que ce genre de personne doit avoir une rémunération croissante en fonction du temps passé et non pas décroissante comme actuellement puisque les personnes hautement efficaces font le travail d’autres personnes en trois fois moins de temps.

Exemples :

-Les syndicats sont financés en France essentiellement par le gouvernement, seul 3 ou 4 % de leurs revenus sont représentés par les cotisations. En conséquence ils vont plutôt défendre l’intérêt du syndicat en tant que structure ou l’intérêt d’une certaine élite des employés plutôt que de défendre les employés eux-mêmes. Il est très simple de limiter le financement des syndicats aux cotisations des adhérents, des subventions comme des dons de particuliers ou d’entreprises peuvent aussi être admis, tout cet ensemble devant être entré dans une comptabilité transparente. Il doit être ainsi parfaitement possible que les négociations syndicales ne puissent donner d’avantage qu’aux personnes syndiquées, ou des avantages moindres aux autres. Pourquoi une personne profiterait-elle des avancées syndicales si elle n’y a pas participé financièrement ?

-Il faudrait introduire la notion de rendement dans les administrations, pour cela le licenciement doit être facilité. Il n’est pas normal que dans le même bureau des personnes se décarcassent pendant que d’autres en font le moins que possible. Des primes au rendement peuvent-être établies mais seulement une fois que sera défini ce qu’est le rendement et celui-ci peut différer complètement d’une administration à l’autre. Un policier qui planque pendant deux mois pour coincer un gros dealer n’est pas “rentable” par rapport à celui qui donne trente contraventions pour délits mineurs.

-Il faut que les chefs d’équipe, chefs de secteurs, chefs d’entreprise s’impliquent plus dans la détection des passagers clandestins, la perte d’une prime habituelle attribuée globalement peut même inciter les employés à régler leurs comptes entre eux.

-Un flic qui planque pendant un mois n’a pas besoin de justifier son rendement, le temps passé à son activité justifie largement en lui-même l’efficacité du policier. 

-Limiter drastiquement la durée d’attribution du RSA enfin d’éviter que certaines personnes ne s’y complaisent. Une personne risquant de perdre son chômage, son RSA, sa place est beaucoup plus incitée à faire le nécessaire pour que ça n’arrive pas, quitte à prendre temporairement un emploi inadapté et retomber sur ses pieds plus tard. Le RSA est une aide permettant de passer une période difficile, ce n’est pas un dû, et cette aide, il y a des gens qui travaillent pour la payer.

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