Sous ce vocale nous regroupons toutes les énergies fournies par le soleil directement ou indirectement. À notre échelle du temps cette énergie est inépuisable. Chaque fois que nous en utilisons elle est renouvelée par le rayonnement solaire.
La première des énergies renouvelables utilisée fut le bois. Il est fabriqué par les arbres à partir du dioxyde de carbone présent dans l’atmosphère grâce à la photosynthèse.
La seconde énergie renouvelable est l’énergie aéraulique. La surface de la planète est réchauffée de manière différentielle. Un courant d’air s’établit des zones froides vers les zones chaudes : ce que nous appelons le vent. Le récupérer sur les ailes d’un moulin ou avec des éoliennes nous permet d’utiliser cette énergie solaire.
La troisième énergie renouvelable est l’énergie hydraulique. La vapeur d’eau monte dans l’atmosphère grâce à la chaleur solaire et retombe sous forme de pluie en altitude. Il suffit de capter cette eau et de l’envoyer sur les pales d’un moulin ou plus actuellement sur celles de turbines.
Autre énergie renouvelable : utiliser directement le rayonnement solaire avec des panneaux thermiques, électriques ou dans des fours solaires.
Attention ! Faites très attention, énergie renouvelable ne veut pas dire gratuite !
L’origine de cette énergie est gratuite mais sa production ne l’est pas. En dehors de l’énergie hydraulique la récupération de l’énergie gratuite émise par le soleil coûte relativement cher, elle est plus chère que l’énergie fossile et largement plus chère que le nucléaire. Il faut aussi considérer la durée de fonctionnement des moyens de récupérer cette énergie. Les panneaux solaires par exemple perdent assez vite leur capacité d’absorber cette énergie et n’en récupèrent que 10 à 20 %, les éoliennes sont loin d’être éternelles. Les sites de récupération d’énergie solaire ou éolienne sont dispersés, ils coûtent donc cher à construire, cher à détruire et à recycler, quand c’est possible. Que va-t-on faire de tous les panneaux solaires quand ils seront hors d’usage ?
Tout comme un chef d’entreprise calcule le coût de revient et la durée d’amortissement d’un investissement, il est nécessaire lors de projets dans les énergies renouvelables de connaitre leur durée d’usage, le coût d’installation, le coût de fonctionnement, le coût de leur démantèlement et d’établir ainsi le coût réel de l’énergie ainsi produite.
Si nous étions capables de fabriquer un système inusable de récupération des énergies renouvelables elles seraient très intéressantes. Or, pour l’instant, à coût comparatif avec le nucléaire et les énergies fossiles, c’est carrément pas rentable du tout. Les français sont-ils prêts à rentrer dans la pauvreté pour un idéal écologique ?
Mais les énergies fossiles sont issues du carbone de la planète, donc de la chaleur solaire, donc ce sont des énergies renouvelables mais seulement sur des millions d’années. Et ce carbone que nous rejetons d’atmosphère n’est-il pas celui qui était il y a quelques millions d’années ? Notre atmosphère actuelle est celle qui contient le moins de carbone de toute notre histoire géologique. En sus, les différents modèles informatiques d’études du climat sont actuellement incapables de reproduire exactement les évolutions du climat passé, si l’on met le curseur en 1950 et que l’on demande à ces systèmes des pronostics sur l’évolution du climat ils se trompent à chaque fois. Comment faire confiance des systèmes pareils pour nous tirer une balle dans le pied en refusant des énergies fossiles que d’autres pays acceptent. Essayer raisonnablement de les diminuer, développer d’autres énergies alternatives durables, comme les réacteurs Astrid, cela semble très raisonnable.