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La bonté, la nourriture, la drogue, le sexe

La culture actuelle du développement des plaisirs physiques est opposée au développement personnel.


La bonté, la gentillesse, l’égalité, la liberté, ce sont toutes des qualités mais n’oublions pas que charité bien ordonnée commence par soi-même et ne prenez pas ma bonté pour de la faiblesse.
 Dans notre société nous n’avons que le mot liberté à la bouche, à tout moment, à toutes les sauces.


Sachons quand même que la liberté individuelle s’arrête là où commence la liberté collective et que, même si l’on doit respecter les minorités, en démocratie, c’est la majorité qui décide.
 Tout comme les défauts sont des qualités en excès, peut-on avoir des excès de liberté ?


Peut-on laisser un enfant tout faire ? Peut-on le laisser traverser dans la rue sans regarder ni à droite, ni à gauche ? Peut-on le laisser jouer avec tous les produits chimiques toxiques qu’il y a dans la maison ? La réponse est bien évidemment non, la liberté éducationnelle des enfants a des limites que les parents eux-mêmes se doivent de faire respecter sous peine de ne plus être crédibles.


Il en est de même pour les adultes, la liberté individuelle a des limites et plus la société est grande et collective, plus ces limites deviennent étroites.


Un individu a-t-il la liberté de manger autant qu’il veut ? En théorie oui, cela ne regarde que lui de nuire à sa propre santé. En réalité non. Nous payons tous, enfin presque tous, des cotisations sociales pour notre protection maladie. Protection qui nous permet d’être couverts pour quasiment tous les risques maladie. Mais alors, la personne qui mange trop et qui est malade va-t-elle aussi être remboursée ? Pourtant, si elle est malade, c’est de son fait et absolument pas au hasard. La société doit donc s’adapter. Soit elle interdit la surbouffe, soit elle dérembourse toutes les pathologies conséquentes à un excès de consommation. Que ce soit le diabète de type 2, la goutte, la plaque d’athérome, et cetera et cetera mais uniquement chez ces personnes car nombre de ces maladies arrivent aussi par hasard.


Faut-il comme cela se fait au Pays-Bas de manière extrêmement limitée libéraliser la consommation de drogue ?


De la même manière que la suralimentation, la drogue est un problème personnel. Personne n’oblige quelqu’un à consommer de la drogue. La consommation pourrait donc être libre. Eh bien, comme pour la suralimentation, c’est non. Car du point de vue collectif, la consommation de drogue est un véritable fléau. Il est bien connu que de consommer une drogue douce entraîne une accoutumance qui mènera la personne à consommer une drogue plus conséquente et ainsi de suite jusqu’à en arriver à être quelqu’un de totalement dépendant, physiquement malade et incapable de se soustraire à son besoin de drogue. Ces personnes deviennent des épaves et des dangers pour la société, ils sont capables de tuer père et mère pour avoir leur dose.


Mais il est d’autres drogues que les drogues officielles : alimentation, tabac et cetera.


On peut être drogué au téléphone portable, à Netflix, au sexe. La morale n’est pas seulement religieuse ou éthique, c’est une trame structurant la société. Au lieu de faire des cours sur le sexe des anges … , excusez-moi sur le choix de sexe, l’éducation nationale ferait bien de mettre un objectif principal sur les dangers de la drogue  : s’il n’y a pas d’acheteur, il n’y aura plus de vendeurs  !

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