Un homme heureux est celui qui a trouvé sa place, chez lui, dans la société. Il a fait son nid.
Personne ne peut raisonnablement espérer devenir plus que ce qu’il est capable d’être.
Nos capacités dépendent de notre potentiel initial (à la naissance) et du travail qui aura été fait par les parents et la société. En ce sens l’enseignement devrait comprendre des cours de psychologie générale, sur le principe de “Connais-toi toi-même” et de gestion des enfants.
Un potentiel restera en tant que tel, c’est à dire en friche, s’il n’est pas développé.
Un homme ressemble beaucoup à un ordinateur, il vient au monde équipé d’un programme minimum et de quelques logiciels (les réflexes primitifs). Tout le reste, il va falloir qu’il l’apprenne. Non seulement il doit apprendre, mais il doit le faire au bon moment. Il semble évident à tous qu’enseigner les équations différentielles à un enfant de trois ans est impossible. C’est ce que nous pourrions appeler une limite basse. Mais il y a aussi une limite haute. Nous avons tous entendu parler d’enfants sauvages (enfant loup). Quelle qu’en soit la cause ces enfants n’ont pas pu apprendre le language au bon moment et sont ultérieurement incapables de l’apprendre.
Il faut donc qu’à chaque étape de son développement intellectuel un enfant soit poussé au maximum de ses capacités, cella toutefois dans la mesure duraisonnable e ne pas tomber dans les excès de la société japonaise où des adolescents se suicident à cause d’une pression trop grande. En toute chose il y a un juste milieu et en France nous nous en sommes fortement éloignés en direction d’un gâchis de potentiels.
Au contraire, si chacun a la possibilité de développer son potentiel au maximum, c’est l’ensemble de la société qui en bénéficie.
Pour cela, il faut que les études soient gratuites et que l’enseignement public pousse les élèves à l’excellence, non pas par rapport aux autres mais par rapport à eux-mêmes.
Ainsi chacun obtiendra dans la société la meilleure place que son potentiel lui permette d’obtenir.