Union cincinnatiste

Notre candidat 2027 : Guido RAEYMAEKERS

Soutenez-nous ! Devenez membres, militants ou donateurs

Le pouvoir

L’acceptation du pouvoir politique correspond aux améliorations qu’il apporte, même s’il s’agit d’un pouvoir dictatorial, s’il améliore le quotidien il sera encensé. Pour être élu, il faut soit de l’argent, soit la gloire, soit la notoriété. Presque tous nos Présidents ont été élus grâce à l’argent, De Gaulle a été élu grâce à la gloire et Coluche a failli être élu grâce à la notoriété. Finalement le système politique a peu évolué depuis la Rome antique, la différence essentielle c’est que quand un dirigeant ne leur plaisait pas ils l’assassinaient.

Actuellement, seul l’argent permet d’accéder à un haut poste de responsabilité politique. Qui va payer pour ça ? Tous les citoyens, car une partie des frais de campagne sont remboursés par l’État. Ce qui n’est pas remboursable le sera quand même car il y aura un retour d’ascenseur pour les personnes ayant financé la campagne.

Le fait qu’il y ait des personnes riches et qui profitent de leur argent n’est pas gênant en soi. En fait, chaque fois qu’ils dépensent de l’argent, cet argent va partir en salaires, en achats de produits manufacturés qui représentent eux aussi des salaires, donc cet argent tourne. Il est producteur de richesses pour tous. Les différences sociales ne sont pas un obstacle au développement économique d’une société bien au contraire. En principe tout le monde en profite et si une personne est plus riche qu’une autre cela peut avoir deux origines : le papa ou le self-made man. Une personne qui a réussi dans la vie à condition de ne pas avoir pris de chemin tortueux n’en est que très admirable. Un vrai fils à papa va dilapider rapidement la fortune accumulée par son père ou sa mère et va se retrouver sans un rond très rapidement. Donc s’il n’est pas un bon économiste, un bon gestionnaire, s’il ne prend pas en charge les affaires, s’il n’a pas été formé par ses parents correctement, il ne méritera pas la fortune qu’il a reçu. Dans l’autre cas il fera fructifier cet argent de la même manière que l’ont fait ses parents. 

Ce que je viens de décrire est la théorie du ruissellement, théorie assez décriée en économie. Et pourtant cela marche, à condition que les investissements et les dépenses soient faites dans le pays. Si l’argent part dans un paradis fiscal ou s’il est investi dans des entreprises étrangères cela veut dire que c’est une perte sèche pour le pays. 

Il doit ainsi y avoir deux impositions différentes pour les personnes très aisées, voire très riches. Un allègement maximal pour toutes les dépenses faites dans le pays, une imposition moyenne pour celle faites en Union Européenne et une imposition maximale pour les investissements faits à l’étranger. Ainsi une personne très riche deviendra l’équivalent d’un mécène, c’est elle qui fera tourner, grâce à son argent, les usines, les salaires des ouvriers, les services et cetera et cetera et l’ensemble de la communauté pourra leur en être reconnaissant.

Le droit qui est défini par la puissance de la multitude, on a coutume de l’appeler gouvernement. Spinoza

Haut de page