Union cincinnatiste

Notre candidat 2027 : Guido RAEYMAEKERS

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Le clivage riches pauvres

C’est le moteur principal pour l’accès au pouvoir.

Pour accéder au pouvoir dans une démocratie il n’y a qu’un seul moyen, se faire élire. Pour y arriver, il faut avoir des propositions qui plaisent au peuple, il faut le flatter ou lui faire miroiter un avenir radieux. 

La majorité des personnes ont des revenus faibles ou moyens. Pour récolter leur suffrage, la voie royale est de leur promettre une augmentation de revenus soit par une baisse d’impôts soit par une augmentation de leur revenu. Pour financer cela, bien évidemment on va imposer les plus aisés.

En ce qui concerne les riches et les super riches, il serait impopulaire de proposer une diminution des impôts les visant tout spécialement, pour parvenir à leur fin, il en faut donc biaiser. La campagne du candidat de leur choix va donc être basée sur un os que l’on va donner à ronger au peuple, pas trop gros de préférence, accompagné d’un tas de mesures discrètes mais visant une augmentation des revenus des classes les plus aisées. 

Normalement, les pays étant mieux nantis en personnes à faible revenu qu’en personnes à très haut revenu, les candidats de gauche présentant un programme en leur faveur, il ne devrait y avoir d’élus que de gauche. Or, ce n’est pas le cas. 

L’explication se trouve à deux niveaux. Premièrement les dirigeants des partis politiques de gauche ne sont pas des ouvriers ou des personnes aux petits salaires, ce sont bien au contraire des gens aisés, parce que leur éducation leur a donné des compétences pour diriger, pour comprendre les rouages de la société. Il se trouvent donc à diriger un parti de gauche tout en étant aisés eux-mêmes, cela les met un peu en porte-à-faux entre leur idéologie de gauche et la nécessité d’avoir un programme économiquement efficace. 

La deuxième explication est toute simple, les partis de droite ont des revenus plus importants que les partis de gauche ce qui leur permet d’avoir une campagne électorale beaucoup plus efficace. Car la propagande permise par ce flux monétaire est beaucoup plus importante que le contenu du programme. L’os à ronger dont j’ai parlé plus haut peut-être embelli s’il est matraqué partout en permanence, sur tous les écrans de télévision, dans tous les médias. En plus, si la personnalité visant le poste électoral a une excellente présentation, paraît être une personne sympathique et sérieuse, son élection est quasiment assurée. 

Or, le fonctionnement de l’État est totalement différent de cela, il doit être totalement indépendant des clivages gauche-droite. Le rôle d’un Président de la République n’est absolument pas, ni de favoriser les riches, ni de favoriser les pauvres, mais d’avoir la politique économique la plus efficace pour que le pays se développe. Si pour avoir une manne financière plus importante pour diriger le pays il faut augmenter les impôts envers les riches, cela sera fait. Si à l’inverse il faut baisser les impôts envers cette classe sociale afin que leur argent reste dans le pays et finance son développement ce sera la voie à suivre.

Je propose une troisième voie :

défiscaliser énormément l’argent investi en France, un peu moins l’argent investi en Europe et au contraire imposer un maximum l’argent investi à l’extérieur du pays c’est-à-dire favoriser le ruissellement local.

Il s’agit là uniquement des revenus personnels et non des investissements pratiqués par les entreprises qui elles ont intérêt à se développer aussi à l’étranger.

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