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Gérer socialement les comportements ataviques.

L’homme, en tant qu’espèce animale, est une prodigieuse réussite de la sélection naturelle.

Cependant des instincts, des comportements qui ont permis à l’homme de survivre, de se multiplier et de se répandre sur la planète ne trouvent plus leur justification dans une structure sociale.

Exemple : 

Pour qu’une espèce survive, il faut que les meilleurs éléments soient sélectionnés. Nous connaissons tous les combats entre mâles pour avoir un maximum de femelles, seul le plus fort aura la possibilité de les inséminer. 

Un mâle peut se reproduire avec plusieurs femelles, cela engendre un grand nombre d’individus qui seront soumis ensuite à une sélection naturelle où les meilleurs survivront qu’ils soient mâles ou femelles. L’inverse n’est pas possible, une femelle face à plusieurs mâles ne sera pas plus féconde que face à un seul.

Une femelle jeune est beaucoup plus féconde qu’une âgée ; plus jolie aussi, plus attirante par la sécrétion des hormones donc génétiquement un mâle sera plus attiré par une femelle jeune.

Pourquoi donc cela est-il tant décrié dans notre société ? 

Un homme jeune va se sentir dévalorisé, agressé, prêt à tout casser si sa compagne le trompe avec un autre homme. Ne serait-ce pas là une résurgence de cet instinct combatif du mâle pour conserver son cheptel de femelles ?

Chez les animaux, de tous les instincts, celui de reproduction est le plus fort. Il l’est tellement qu’en cas de manque, les animaux n’hésitent pas à se servir directement autour d’eux, sans discrimination. Ils se sautent allègrement leur père, leur mère, leurs cousins, leurs enfants.

Génétiquement la consanguinité est une catastrophe donc, socialement, l’être humain, de la même manière qu’un paysan gère son troupeau, a établi des barrières sociales empêchant toute consanguinité.

Un homme ou une femme ne pensant qu’à leur sexe sont les individus totalement improductifs pour la société. Elle a donc mis le haut là, que ce soit du point de vue moral ou religieux. Ainsi, tout comme l’a décrit Freud, un individu va sublimer son énergie sexuelle en quelque chose de constructif et donc d’utile pour la collectivité.

Tous ces freins sociaux et moraux sont utiles pour canaliser les instincts des individus. Il ne faut toutefois ni négliger, ni dévaloriser la présence de ces instincts et ne pas oublier que ce sont eux qui combleront une perte considérable de population suite à des catastrophes naturelles ou à des guerres.

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