Depuis Giscard chaque président a augmenté l’endettement de la France.
Comment cela est-il possible ?
Le goût du pouvoir et la démagogie qui en est la conséquence, seraient-ils à l’origine de notre endettement ?
Comment responsabiliser nos élus lorsqu’ils dépensent l’argent qu’ils n’ont pas gagné ? Il est tellement facile de dépenser l’argent des autres !
Plus il s’agira d’un petit élu local, petit chef d’entreprise ou commerçant de son état, meilleure sera la gestion administrative. En effet une personne ayant une profession commerciale, libérale, indépendante, en un mot, quelqu’un qui a l’habitude de gérer une entreprise, gérera sa commune comme il gère son entreprise : avec rigueur. Une personne non initiée aux arcanes de la comptabilité et de la gestion aura tendance à dilapider les finances publiques, à faire des emprunts à tort et à travers sans considérer un équilibre entre les recettes et les dépenses.
Un bilan à l’entrée en fonction d’un élu ainsi qu’à sa sortie seraient nécessaires. Il y serait tenu compte des éventuels déficits déjà présents lors de l’entrée en fonction.
Aucune mesure rétorsive si le budget est équilibré : Total des recettes égal au total des dépenses. Un endettement n’a aucune importance si le budget permet le remboursement des emprunts. Il faudrait que les comptes soient équilibrés avec une marge par exemple de 20% de bénéfice afin d’anticiper les variations des rentrées.
Un bilan positif ouvrirait droit à une gratification.
Un bilan négatif pénaliserait l’élu sur ses revenus propres d’un pourcentage maximum annuel et ce pour une certaine durée, cinq ans par exemple.
Il faudrait distinguer un mauvais bilan dû à une gestion déplorable de celui dû à un impondérable.
Ce qui précède n’est qu’une piste de réflexion sur le sujet : comment responsabiliser les élus ?
En ce domaine, il faut à tout prix éviter les usines à gaz et les effets pervers de décisions prises sans réflexion approfondie.