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Le coût du confinement

Le coût du confinement

Avant le covid l’endettement de la France était de 2 700 milliards d’euros. Après le covid 3 000 milliards. La différence peut être facilement imputée au covid soit 700 millions.

Prenons une population française de 70 millions d’habitants dont environ 30 % d’actifs, cela nous donne 34 000 à rembourser par actif. Cela pourrait être faisable mais si nous considérons l’ensemble de la dette, 3 300 milliards, cela fait 158 000 € par personne.  C’est énorme. Bien évidemment, ce raisonnement relativement faux. En effet, les revenus de l’État ne viennent pas seulement de l’imposition directe des personnes mais aussi des taxes comme la TVA et l’impôt sur les sociétés.

Les taxes et les impôts sur les sociétés sont des freins au développement économique mais ne touchent pas les citoyens directement. Il est donc logique de considérer que le coût d’un phénomène touchant directement les habitants dut être payé par les impôts directs.

Cela serait pourtant faisable si un échéancier sur trente ans était mis en place, cela ferait 440 € par mois. Tiens, les chiffres reprennent une apparence humaine. Répartissez cela entre entreprises, particuliers, et économies drastiques cela devient réalisable !

Du point de vue moral, éthique, la vie n’a pas de prix et pourtant pour chacun d’entre nous économiquement la vie a un coût.

 Il y a une vingtaine d’années, un laboratoire pharmaceutique est allé proposer un médicament au système de santé anglais. Ce médicament permettait d’allonger de six mois la vie de patients atteints de certaines formes de cancer. Les dirigeants ont demandé quel en était le coût. Cela s’élevait à 600 € par mois et par patient. Le rapport coût bénéfice étant très élevé, ils ont refusé la prise en charge de ce médicament. Cela semble parfaitement logique économiquement parlant et pourtant s’il s’agissait de notre grand-père adoré, individuellement nous trouverions les six cents euros par mois pour prolonger sa vie, sauf si notre revenu n’était que de mille euros par mois. En ce cas, il ne resterait plus qu’à dire au revoir au grand-père, la mort dans l’âme et accepter ce coup du sort.

Et qu’en est-il pour les 700 millions qui ont servi à sauver les vies de personnes âgées ? Cette dépense a-t-elle été raisonnable sachant que la Suède qui n’a pas confiné n’a pas eu beaucoup plus de décès que nous ?

Pour l’instant, c’est à notre outil de production qu’il incombe de rembourser cette dette mais cela diminuera notre compétitivité, augmentera l’inflation, appauvrira la population à moins que comme les 2 700 milliards de dettes que nous trainions déjà avant, ils ne soient jamais remboursés et que nous nous comptions tous les ans payer une quantité considérable d’intérêts en l’augmentant gouvernement après gouvernement, combien de temps peut-on encore continuer comme ça ?

Les décisions sont quelquefois difficiles à prendre mais n’oublions jamais le côté économique : la vie a un prix quelques fois hors de prix !

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