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Le choix des subordonnés 

La plus grande qualité nécessaire pour gérer un pays, donc qualité nécessaire à un Président de la République, c’est le bon choix de ses subordonnés.

Afin d’être capable de s’entourer des meilleurs collaborateurs que possible, un dirigeant doit faire preuve d’humilité. 

Prenons en premier l’exemple d’un dirigeant qui n’a pas cette qualité. 

Il va donc choisir en dessous de lui hiérarchiquement une personne moins compétente que lui. Or, même pour une Président, il est impossible de tout connaître. Le mauvais choix va donc se reproduire en cascade pour arriver au choix au niveau le plus bas de personnes totalement incompétentes.

Le choix doit bien se faire en fonction de compétences et absolument éviter les affinités idéologiques ou pire le copinage. Quand, au sein de la structure étatique, les personnes mises en place par nomination sont incompétentes, elles vont cacher cela derrière un autoritarisme inadéquat : les personnes compétentes risquant leur faire de l’ombre seront mises au placard et ignorées.

Deuxième cas, le dirigeant est humble et moyennement compétent. Sa compétence se limite à reconnaître les gens en sachant plus que lui. Il va donc s’entourer de personnes en dessous de lui dont les compétences sont supérieures aux siennes, et ces personnes elles-mêmes vont en choisir d’autres encore plus compétentes dans des domaines de plus en plus pointus et ainsi de suite en cascade, le tout sans aucune idéologie mais avec juste un intérêt pratique et efficace pour l’État. La conséquence est un fonctionnement optimal de la machine étatique.

Les personnes aux postes de responsabilité doivent être sans idéologie, la compassion n’a pas sa place dans la gestion d’un État. Un haut fonctionnaire gère d’immenses groupes de personnes voire la population entière, il faut penser à l’intérêt du groupe, pas à celui de chaque individu. Si un état fonctionne bien cela retombera forcément sur tous les citoyens. Un administratif au contact d’individus se doit de faire exactement le contraire et se montrer compréhensif.

Il est des tas de domaines où la compassion est une qualité, par exemple quand il s’agit d’aider ponctuellement des gens en détresse, mais pas quand il s’agit de gérer un État. Quand un fonctionnaire est incompétent voire une obstruction à la marche correcte de l’État, il ne faut avoir aucun scrupule pour le limoger ou le déplacer à un endroit où il ne nuira pas. La situation d’un individu ne fait pas le poids face à l’intérêt de 70 millions.

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