La loi est dure mais c’est la loi.
La loi est là pour être appliquée mais est-elle applicable dans tous les cas, est-elle juste dans tous les cas ? En France, nous sommes éduqués pour appliquer la loi au pied de la lettre. Il serait cependant utile que chaque représentant de l’État dont le rôle est de la faire appliquer ait une marge de manœuvre qui lui permette justement dans des cas que lui estimera injuste de ne pas l’appliquer mais de faire une exception parce que cela lui semble un cas où la loi est, soit inapplicable, soit injuste. Son rôle ne devrait pas se limiter à cela mais aussi à faire remonter l’information afin d’assouplir, modifier ou abroger la loi si nécessaire. Cela se fait déjà quand un policier indulgent, suite à une infraction, vous sermonne et ne vous met pas d’amende.
Ainsi, toute personne ayant pour fonction de faire appliquer la loi doit être aussi investie de la possibilité de ne pas l’appliquer.
Exemple : En 1990 le code de la route autorisait seulement deux feux stop à l’arrière. Des automobilistes qui, dans un but de sécurité, se sont fait installer un feu stop au niveau du pare-brise se sont vus verbalisés pour véhicule non conforme. A la même période, au Canada, ces feux stop, au niveau de la lunette arrière, étaient autorisés car ils augmentaient la sécurité en étant plus visibles par le conducteur du véhicule qui suit que les deux feux latéraux. Si les policiers ou les gendarmes avaient eu une libéralité d’action comme celle décrite plus haut il leur aurait été possible de ne pas verbaliser ces conducteurs et au contraire de faire remonter cette bonne idée afin de modifier le code de la route et ce d’autant plus qu’actuellement ces feux sont autorisés et installés sur quasiment toutes les voitures.
La loi doit être là pour simplifier la vie du citoyen et non pour la complexifier.