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La France potentielle

Oui, je sais, le concorde fut un échec commercial… grâce aux américains mais ce fut aussi une des plus belles réussites techniques de notre pays. En serions-nous encore capables aujourd’hui alors que notre EPR pédale dans la semoule ?

Comment se fait-il qu’en Chine il soit possible de fabriquer des objets ingénieux à bas prix ?


C’est très simple, leur structure sociale est beaucoup moins complexe que la nôtre.


Imaginons quelqu’un qui a une idée géniale : un petit gadget qui rendrait service à tout le monde, qui se vendrait comme les petits pains. Pour aboutir à la fabrication de cet objet, c’est un véritable parcours du combattant. En France tout est complexe et surtout administrativement. Déjà quel statut choisir pour l’entreprise ? Auto-entrepreneur, cela paraît simple. Eh bien non, il y a plusieurs formes d’auto-entrepreneur, il y a des plafonds, et si vous choisissez mal le statut de votre entreprise au départ vous allez payer une quantité énorme d’impôts alors que dans l’autre cas, vous n’en auriez pas payé (illogique puisque quel que soit le statut l’entreprise ses difficultés ne changent pas). Il faut un homme super compétent, un juriste, un expert comptable pour arriver à débrouiller cette complexité administrative.


Mais là ne s’arrête pas la complexité, il faut obtenir les fonds et les banques ne sont pas prêteuses. Prenons l’exemple des start-ups. Elles sont, soit une manne financière, soit un gouffre sans fond selon que ces entreprises décollent ou coulent. Mais les startups trouvent des financeurs, pourquoi ? Tout simplement parce que la somme des réussites est plus grande que la somme des échecs.


Bien évidemment vu comme ça c’est moins juteux que de financer à chaque fois un futur Google ou  Apple, mais quand même, l’investissement vaut le coup. Pourquoi ne pas créer ce genre de système pour des micro-entreprises ? Pourquoi ne pas permettre aux banques de toucher un pourcentage des bénéfices durant un certain temps plutôt qu’un prêt classique ? Pourquoi ne pas faire une seule législation pour toutes les entreprises ?


C’est-à-dire simplifier le système et surtout supprimer les seuils de rupture.


Je vous donne un exemple : le statut auto-entrepreneur est possible jusqu’à un plafond d’environ 70 000 € de chiffre d’affaires pour les prestataires de service ou 150 000 € pour la vente. Dès 71 000 € de chiffre d’affaires, l’entrepreneur doit rentrer dans les clous normaux et son statut d’auto-entrepreneur est supprimé. Prenons l’exemple d’un auto-entrepreneur qui fait 69 000 € de chiffre d’affaires et d’un autre qui fait 71 000 € de chiffre d’affaires, la différence de chiffre d’affaires n’est que de 2 000 € entre les deux, c’est peu. Mais ça change tout, celui qui est auto-entrepreneur en raison des charges et des impôts allégés peut faire une concurrence totalement déloyale à celui qui n’a pas ce statut. Cette situation est caractéristique de l’esprit français : créer des niches partout, des cas exceptionnels, des sous-cas. À vouloir être équitable dans tous les domaines, cela devient d’une inégalité gravissime et surtout d’une complexité absurde. L’application décès règlements nécessitant une nuée de fonctionnaires.


Comment simplifier le cas des auto-entrepreneurs ? C’est très simple, il suffit de donner le statut d’auto-entrepreneur à tous les entrepreneurs sans exception jusqu’à 70 000 € et pour les sommes qui passent au-dessus de 70 000 € ils passeront sur un système fiscal différent. Ainsi un entrepreneur faisant 100 000 € de chiffre d’affaires sera imposé au statut d’auto-entrepreneur sur 70 000 € et au statut normal pour les 30 000 € restants, l’autre solution encore plus simple serait de réformer complètement le statut de indépendants.

Égalité pour tous et pas de seuil, en plus pas besoin de fonctionnaires supplémentaires pour gérer le statut à part.


La France avec juste des simplifications législatives a le potentiel pour redevenir une grande puissance économique.

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