Dans un enseignement qui se veut égalitaire, tous les élèves sont mis dans la même classe quel que soit leur niveau, y compris ceux totalement inadaptés requérant un personnel médical qualifié pour s’en occuper. Leur présence en cours est un préjudice pour les élèves normaux et une perte de temps pour eux-mêmes. Quant aux autres… Lorsque les cours sont faits pour un niveau moyen, le cancre sait très bien qu’il lui est impossible de le rattraper, il est déjà très en dessous. L’élève très intelligent n’a aucun effort à fournir pour être au niveau moyen. Donc dans ce système seuls les élèves moyens en profitent à condition que les élèves cancres et très intelligents ne perturbent pas la classe car ils s’y ennuient, sans parler des élèves arriérés mentaux ou au relationnel très difficile avec un très fort potentiel de perturbation.
Dans un système de classe de niveau les cancres sont mis dans des classes avec peu d’élèves, ils sont très encadrés, poussés à travailler et peuvent ainsi éventuellement rattraper le niveau des élèves moyens. Les très intelligents sont tous ensemble, fini de flemmarder, il faut qu’ils travaillent et qu’ils développent leurs capacité intellectuelles pour devenir très, très bons. C’est ainsi que nous aurons d’excellents ingénieurs pour fabriquer des centrales nucléaires sans retard de programme ni surcoût. Quant aux moyens, étant tous ensemble dans la même classe, il y a émulation et possibilité d’en tirer un grand nombre vers le niveau moyen supérieur voire très bon et tout cela par l’incitation au travail.
Et qu’en est-il de la théorie disant que les meilleurs tirent les moins bons en avant ? Cela est vrai au sein d’un groupe déjà homogène, donc dans des classes de niveau.
Nous voudrions tous avoir des enfant très intelligents mais c’est un vœu qui se trompe d’objectif. Il faut vouloir le meilleur pour notre enfant c’est à dire le pousser au maximum de ses capacités.